Mais peut-être faut-il rappeler les bases du commerce équitable ? Une juste rémunération pour les producteurs, une relation commerciale inscrite dans la durée, des projets de développement native, la transparence et la traçabilité des filières, la sensibilisation des consommateurs… « Ce que je retiens surtout, c’est que le commerce équitable permet d’améliorer les relations entre les acteurs au sein d’une filière donnée, précise Julie Stoll. C’est ce partage de la valeur qui donne des moyens aux agriculteurs d’investir dans la transition écologique. »
Aujourd’hui, Commerce Equitable France regroupe des entreprises, des ONG, des associations d’éducation populaire… et bien sûr, les 7 principaux labels présents sur le marché français : SPP, FairTrade/Max Havelaar, WFTO, Biopartenaire, Honest for all times, Agri-éthique et Bio équitable en France. « C’est notre biodiversité », sourit Julie Stoll, avant de préciser que les labels sont bien plus que des logos apposés sur les produits : « Tous garantissent le respect de la définition légale du commerce équitable, avec des dispositifs d’audit et de contrôle aussi robustes que ceux du label AB. Mais un label n’est pas seulement un sign envoyé au consommateur, chacun d’entre eux fédère et anime un véritable écosystème d’entreprises et d’organisations de producteurs – c’est une dynamique précieuse pour mettre en mouvement tous les acteurs ! »