Lancé en 2015 par l’Institut de l’élevage, l’Observatoire de l’endettement et des trésoreries vient de livrer ses résultats pour les clôtures d’été 2022. La state of affairs financière des élevages de bovins laitiers s’est globalement améliorée, mais un quart d’entre eux reste en state of affairs critique.
L’Observatoire de l’endettement et des trésoreries des élevages de bovins a publié, le 23 juin, ses résultats pour les clôtures d’été 2022. Son rapport souligne une « amélioration significative de la state of affairs financière des exploitations laitières » suivies : un échantillon de 498 élevages répartis dans le Grand ouest, en Dordogne et en zone de montagne (dans le Cantal).
Sur cet échantillon, l’observatoire observe une manufacturing laitière par exploitation plutôt secure sur un an. En parallèle, le prix du lait est reparti à la hausse entre mi-2021 et mi-2022 et « la conjoncture céréalière a été favorable ». Si bien que les produits « lait » et « cultures » se sont améliorés en un an, d’où une hausse du produit brut en 2022 dans les trois zones étudiées.
Cela a aussi permis une hausse de l’EBE, malgré la hausse des prices alimentaires et énergétiques, liée à celle des coûts des matières premières.
Une « nette amélioration » du revenu disponible
Les annuités augmentent légèrement sur les trois zones, pour autant « le revenu disponible s’améliore nettement » et partout, après une « baisse marquée » à la mi-2021, pour s’établir en moyenne à 38 700 €/UTH familiale/an. Les disparités sont marquées selon les zones : autour de 42 000 €/UTHf/an dans le Grand ouest, 30 000 €/UTHf/an en Dordogne, à peine plus de 20 000 €/UTHf/an en montagne.
Cette hausse du revenu disponible permet une « légère amélioration des prélèvements privés (à environ 30 000 €/UTHf/en moyenne) et de constituer une marge de sécurité, suffisante dans le Grand ouest est en Dordogne, « encore insuffisante » en zone de montagne.
En matière d’investissements, l’observatoire décrit une hausse des investissements nets dans le Grand ouest et en Dordogne (respectivement 49 666 € et 74 898 € en moyenne) et une baisse en montagne après la hausse de 2021, à 34 034 €. Ces investissements sont « surtout financés par de nouveaux emprunts de lengthy et moyen terme », même si l’autofinancement augmente en Dordogne et en montagne.
Moins d’élevage endettés et sans trésorerie
« La trésorerie nette globale moyenne (TNG) augmente sur toutes les zones, atteignant en moyenne un niveau appropriate (entre 21 % et 38 % de l’actif circulant) », poursuit le rapport. Les dettes court-terme des exploitations laitières diminuent, surtout dans le Grand ouest, mais restent élevées : 90 €/1 000 l en moyenne toutes zones.
Si les écarts de trésorerie restent très importants, la half des exploitations en state of affairs critique* diminue fortement, atteignant 24 % mi-2022 contre 39 % mi-2021 et 34 % mi-2020. Ces exploitations, plus nombreuses en proportion en Dordogne, « demeurent dans une state of affairs très critique, avec des dettes courtroom terme toujours plus fortes ».
« La hausse des prix des matières premières et de l’énergie, constatée en parallèle de l’amélioration de la conjoncture laitière, a pu être assumée par les élevages sur la période, avec sans doute des experiences ou anticipation d’achats », conclut l’observatoire.
* annuités/EBE > à 40 % ou dettes totales/actif > 40 % et TNG négative